Mettre un STOP PUB sur sa boîte aux lettres
Dire non aux imprimés publicitaires dans sa boîte aux lettres, c’est économiser du bois, de l’eau et des transports. C'est aussi réduire les dépenses de marketing payées par le consommateur et les coûts d’élimination par la collectivité.
Plus de 20 milliards d’imprimés publicitaires sont distribués sans adresse chaque année en France, soit plus de 13 kg par habitant en 2016. Ces imprimés proviennent en très grande majorité de la grande distribution et, résultat de la forte concurrence entre les enseignes, les quantités augmentent. En 2016, il a fallu 891 000 tonnes de papier pour produire ces imprimés.
Même si la moitié environ est recyclée, cette production entraine des consommations d’eau et d’énergie, des transports et donc des émissions de CO2. Selon le WWF, 78% du papier utilisé pour les publicités est par ailleurs importé, parfois de pays où la gestion des forêts pose problème. Ces impacts sont d’autant plus inutiles que moins de 15% de ces imprimés seraient lus.
La publicité a aussi un coût économique. C'est le consommateur qui la paie et c'est le contribuable qui paie son élimination avec la « taxe sur les ordures ménagères ».
Refuser de recevoir des publicités dans sa boite aux lettres, c’est en moyenne 40 kg de papier évités par ménage, 4 euros d'économies sur les frais de collecte et de traitement des déchets et moins de pression sur les forêts.
Heureusement, depuis 2004, il est possible en France de coller un autocollant « stop pub » sur sa boîte aux lettres. Ces autocollants mentionnent en général le souhait de continuer à recevoir l’information des collectivités territoriales. Il est possible aussi de faire sa propre affichette.